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II LE CERF
aint Épiphane a fait, dans son Physiologue, Un récit qui sans doute eût étonné Buffon ; Je veux vous le conter ; c’est presque un apologue ; Le récit est naïf, mais le sens est profond. Quand le cerf vieillissant, dans la forêt natale Où naguère couraient ses pieds capricieux, Sent ses membres frappés d’une langueur fatale Et l’ombre de la mort descendre sur ses yeux, De ses maux son instinct devme le remède : Par un dernier effort, sur ses pieds engourdis, Il se lève, et, tremblant, il rappelle à son aide Les forces et l’ardeur qu’il prodiguait jadis ;