l’immobilité. L’hydrocéphalie est en effet une lésion que l’on observe souvent dans ce cas ; en outre, M. Mauri a injecté de l’eau tiède dans les ventricules cérébraux, et a déterminé cette affection avec ses symptômes les mieux accusés. Ces résultats viendraient à l’appui de l’opinion des Allemands qui admettent, lors d’immobilité, l’existence constante de lésions dont la plus importante serait l’hydrocéphale. Le vétérinaire appelé dans un cas semblable pourrait donc, sinon affirmer, du moins faire bien ressortir l’importance d’une pareille lésion. Il faut ajouter que cette difficulté n’est pour ainsi dire que théorique et n’a peut-être pas encore été une seule fois observée.
Immobilité simulée. — Quelques cas ont été déjà mentionnés ; cependant il en est encore d’autres que l’expert doit connaître.
Quand les chevaux ont séjourné longtemps dans les trains, ils présentent certains caractères assez analogues à ceux des chevaux immobiles ; mais par quelques jours de repos, par un régime adoucissant ou bien en abandonnant les animaux à eux-mêmes dans les prairies, les symptômes disparaissent totalement. Les travaux pénibles, forcés, pendant les fortes chaleurs, peuvent aussi simuler cet état morbide ; le repos seul suffit pour dissiper tous les doutes. Dans ces cas cependant il faut être circonspect et examiner les animaux de près ; car le repos, on le sait, pallie la maladie et la rend quelquefois tellement bénigne, qu’à première vue on pourrait s’y tromper. Si, après cet examen, les signes de l’immobilité reparaissent, on peut se prononcer pour l’affirmative.
Parfois l’acquéreur emploie certains moyens pour