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CHAPITRE IV

Outillage du relieur.


Bien que la figuration de l’outillage du relieur se présente à la vue du lecteur du présent ouvrage et ce afin d’appuyer plus clairement nos démonstrations, nous croyons utile d’en établir tout d’abord ici la nomenclature. L’outillage usuel, de même que presses, machines, etc. à l’usage du relieur, se trouve aux meilleures conditions dans certaines maisons de Paris, s’occupant de la fabrication et de la vente de notre matériel ; il se compose, en ce qui concerne la reliure proprement dite, nous réservant de tracer d’autre part la nomenclature du doreur sur cuir etc.[1] :

De plusieurs plioirs en os ou en buis, de formes et dimensions diverses ; — de ciseaux : pour la taille des gravures, la couture, la couvrure etc. ; — d’une ou plusieurs gamelles en bois pour la colle de pâte et pinceaux ; — d’un lourd marteau à battre et d’une pierre en granit ; — d’une scie à main dite scie à grecquer ; — d’un cousoir ou métier à coudre ; — de plusieurs chevillettes en cuivre ou en fer pour tendre les ficelles ; — d’un pot ou bassine à colle forte chauffé au bain-marie, l’ensemble placé sur un réchaud à gaz et que l’on peut remplacer par

  1. Dans notre « Guide manuel du praticien doreur sur cuir, etc. ? à la main et au balancier », formant la seconde partie du présent ouvrage.