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CHAPITRE V.

reux nous ramène aux impressions du monde matériel, et réveille en nous, avec le sentiment de la réalité, toutes les tristesses et toutes les amertumes de la vie.

Et maintenant, si les mêmes séductions, les mêmes pièges qui ont poursuivi nos pères se retrouvent encore sous nos pas, n’avons-nous point à regretter ces ingénieuses et brillantes fictions dont s’enveloppaient les leçons abstraites de l’expérience, pour frapper l’imagination et s’empreindre à jamais dans le souvenir ?