Page:Bosquet - Une femme bien elevee.pdf/74

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Son cœur s’était mûri avec les années : il lui fallait un attachement profond.

Quand il en était arrivé là de ses réflexions, il n’était pas rare que l’image de Cécile s’offrît à son esprit. Il la voyait rêveuse, aspirante, isolée, ne pouvant se passer d’amour et pourtant prête à le repousser s’il se présentait. « Pauvre âme en peine comme moi ! » disait-il. C’était sa sœur plutôt que celle d’Adrienne.