Page:Bossuet - Histoire des théâtres nationaux.djvu/223

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.____ LA COMÉDIE-FRANÇAISE 219 Le 3o mai 1799^ le Théâtre- Français, au grand complet, ef- fectuait sa réouverture avec le C id (Talma, Vanhove, M"" Pe- tit) et V Ecole des Maris (Grandmesnil, Dugazon, M"«* Mars, Mézeray (i) et Devienne). Une tâche de restauration et de réparation s’imposait au Gouvernement. Pénétré du rôle de la Comédie-Française, il lui fallait asseoir sur des b ases solides sa glorieuse destinée et entourer son existence de garanties durables. Ce fut l’œu- vre du Premier Gons ul, puis de l’Empereur, œuvre marquée au coin d’une éclatante autorité. L’acte de dotation du 2 juillet i8oa apparaît comme le fon- dement du régime nouve au et il convient de l’inscrire au seuil de la période que nous allons aborder : Paris, le i3 me ssidor, l’an X de la République française, une et indivisible. Les Consuls de la République, sur le rapport du ministre de V intérieur. Arrêtent : Article premier. — Au 1" vendémiaire prochain, l’inscrip- tion au grand-livre de la dette publique, n° i423i, volume a4, somme 100.000 francs, sera transférée à la Caisse d’amortissement par le ministère de l’intérieur, et le produit en sera versé dans la caisse du Théâtre-Français . Art. 2. — Au moyen dudit versement, les comédiens français acquitteront : ministration des trois théâtres, de la République, de l’Odéon et de Feydeaa. (Paris, Letel- lier. Brumaire an VIII.) I. « A qui, disait Sageretdans son Mémoire, à qui le Théâtre de la République doit-il aujourd’hui la plus intelligente, la plus vive, la plus aimable des soubrettes ? A qui doit-il cette jeune et jolie Joséphine Mézeray, que l’Amour et les Grâces ont formée pour l’emploi des coquettes } A moi seul. »