Page:Bossuet oraisons.djvu/296

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car ces mots ne sont plus connus, mais comme un état désirable où, affranchi de tout joug, on n’a plus à contenter que soi-même, sans songer à cette terrible sentence de saint Paul : La veuve qui passe sa vie dans les plaisirs (remarquez qu’il ne dit pas : la veuve qui passe sa vie dans les crimes, il dit : la veuve qui la passe dans les plaisirs), elle est morte toute vive, parce qu’oubliant le deuil éternel et le caractère de désolation qui fait le soutien comme la gloire de son état, elle s’abandonne aux joies du monde. Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes, de ces veuves jeunes et riantes que le monde trouve si heureuses ! Mais surtout, quand on a connu Jésus-Christ et qu’on a eu