Page:Bossuet oraisons.djvu/314

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de trouver enfin toutes les vertus en un seul homme. Que fallait-il davantage, et que manquait-il au bonheur de notre princesse ? Dieu, qu’elle avait connu, et tout avec lui. Une fois elle lui avait rendu son cœur. Les douceurs célestes qu’elle avait goûtées sous les ailes de sainte Fare étaient revenues dans son esprit. Retirée à la campagne, séquestrée du monde, elle s’occupa trois ans entiers à régler sa conscience et ses affaires. Un million qu’elle retira du duché de Rethélois servit à multiplier ses bonnes œuvres, et la première fut d’acquitter ce qu’elle devait avec une scrupuleuse régularité, sans se permettre ces compositions si adroitement colorées qui souvent