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Page:Bossuet oraisons.djvu/317

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leurs péchés que la grâce de les reconnaître, recevez l’humble confession de votre servante ; et, en mémoire d’un tel sacrifice, s’il lui reste quelque chose à expier après une si longue pénitence, faites-lui sentir aujourd’hui vos miséricordes. Elle confesse donc, Chrétiens, qu’elle avait tellement perdu les lumières de la foi que, lorsqu’on parlait sérieusement des mystères de la religion, elle avait peine à retenir ce ris dédaigneux qu’excitent les personnes simples lorsqu’on leur voit croire des choses impossibles : Et, poursuit-elle, c’eût été pour moi le plus grand de tous les miracles que de me faire croire fermement le christianisme. Que n’eût-elle pas donné pour obtenir