Page:Bossuet oraisons.djvu/370

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plus pénétrantes que ses joies. Vous avez perdu ces heureux moments où vous jouissiez des tendresses d’une mère qui n’eut jamais son égale ; vous avez perdu cette source inépuisable de sages conseils ; vous avez perdu ces consolations qui, par un charme secret, faisaient oublier les maux dont la vie humaine n’est jamais exempte. Mais il vous reste ce qu’il y a de plus précieux : l’espérance de la rejoindre dans le jour de l’éternité, et en attendant, sur la terre, le souvenir de ses instructions, l’image de ses vertus et les exemples de sa vie.