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VI

Puis, le Métayer s’endormit,
MaiLa mi-nuit étant proche…
Alors, le vagabond sortit
MaiSon couteau de sa poche,
L’ouvrit, le fit luire à la flamme.
MaiPuis, se dressant soudain,
Il planta sa terrible lame
MaiDans… la miche de Pain !

VII

Au matin-jour, le gueux s’en fut,
MaiSans vouloir rien entendre…
Oubliant son couteau pointu
MaiAu milieu du Pain tendre…

. . . . . . . . . .

Vous dormirez en paix, ô Riches !
MaiVous et vos Capitaux,
Lorsque les gueux auront des miches ;
MaiOù planter leurs couteaux !!!