Page:Botrel - Chansons en sabots, 1912.djvu/88

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Et l’année était encor neuve
Quand la pauvre Yvonne mourut :

Le soir même, un affreux corbeau
Qui chantait : « Dodo ! j’ai la belle !
Le soir même, un affreux corbeau
Vint ricaner sur son tombeau !

V

Dieu, jugeant que la pauvre femme
Avait souffert assez, jadis,
Vite envoya quérir son âme
Par un oiseau du Paradis :

Yvonne a suivi l’oiseau bleu
Qui chantait la Vie éternelle ;
Yvonne a suivi l’oiseau bleu
Dans la volière du Bon Dieu !