Page:Botrel - Contes du lit-clos, 1912.djvu/288

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Les grands Lys, avant leur trépas,
Avaient des grâces souveraines :
Reines des fleurs sont fleurs de Reines.
Les roses ? Oui, je ne dis pas…
Mais elles embaument bien fort,
Et, moi, j’aime une odeur discrète,
Landerirette !
Et… j’aime mieux Le bouton d’or !

Ai-je tort ? Avez-vous raison ?
Pour vous convaincre que dirai-je ?
Chez nous on la trouve à foison :
On dirait que Dieu la protège !
Et puis… c’est le soleil d’Arvor
Qui dore ainsi sa collerette,
Landerirette !
Et vive donc le bouton d’or !