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Aussi, quand la Patrie au Devoir les appelle,
Ces enfants orgueilleux et soumis tour à tour
Pour en parer leur « douce » en coiffe de dentelle
Vont-ils cueillir la fleur qui parle de retour.
Or, cette fleur aimée au vieux pays breton
L’Impératrice l’aime également, dit-on :
Sire, voilà pourquoi, loin des côtes françaises
Les gros vaisseaux montés par les gâs de chez nous
Emportent dans leurs flancs les fleurs de nos falaises
Pour en fleurir le cœur de votre « Douce » à vous !