Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/46

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M. Duflair. — Le pavillon.

L’Étranger. — Qu’est devenue cette… chose ? Avez-vous mis sous scellés ?

M. Duflair. — Ma foi non ! À quoi bon ? un jouet d’enfant !

L’Étranger. — Tort vous avez eu !

Yves. — On l’avait jeté ici, dans le coin… et je l’ai retrouvé couvert de poussière, quand j’ai été guéri.

L’Étranger. — Où est-il ?

Yves. — Là… dans l’armoire de ma petite chambre…

L’Étranger. — Vous faisez amiousement avec lui ?

Yves. — Oh ! non !… de la musique ! des chansons, ici, dans la maison où est mort mon pauvre papa ! Ça serait trop triste !

L’Étranger. — C’est raison ! Disez-moi, mon petit baby… voulez-vous me le montrer voir, votre phonographe ?

Yves. — Volontiers. Attendez ! (Il court à sa chambre.)

L’Étranger. — Aidez, John ! (John suit le petit Yves.)

M. Duflair. — Que de temps perdu, Monsieur Sher…

L’Étranger. — Fermez le bouche, Monsieur Dublair : les cheminées ont des oreilles.

M. Duflair. — Vous voulez faire ici une petite perquisition…

L’Étranger. — Je fézé !

M. Duflair. — Et surtout procéder à quelques interrogatoires…

L’Étranger. — Yes !… Eh bien ! un phonographe… il parlé ! je volé interrogationner lui !…

Yves et John, revenant avec l’appareil. — Voici !

L’Étranger. — Very well ! Voyons ! le pavillon ! le diaphragme ! les cylindres. Aoh ! ce n’était pas des disques. L’appareil n’était pas nouveau modèle.