L’Étranger. — Et montrez-nous comment vous avez frappé. (Il regarde fixement Jean.)
Jean, le regardant aussi dans les yeux. — Ah ! oui !… ah ! bon… (Il se lève.) J’ai pris le couteau, comme ceci…
L’Étranger, à M. Duflair. — Observez…
Jean. — Et… j’ai frappé… (À ce moment, il porte, à nouveau, la main à son cœur, en poussant un rugissement de douleur.) Oh !!! (Le couteau roule à terre.)
François, recevant Jean dans ses bras et le faisant asseoir dans le fauteuil. — Il souffrait du cœur depuis longtemps…
Jacques. — Oui donc.
M. Duflair. — Rupture d’anévrisme, sans doute ; il est flambé ! Dommage : une si belle cause !
L’Étranger. — All right ! C’est ainsi mieux ! L’affaire sera enterrée mort avec le criminal.
M. Duflair. — C’est vrai ; et un grand nom ne sera pas déshonoré !
Yvon, qui, au cri général, a laissé tomber le cylindre et, depuis, en a ramassé les morceaux. — Bon ami ! J’ai laissé tomber le cylindre. Voyez !
L’Étranger. — La voix du victime est brisée. On ne l’entendra plus : le mort a pardonné !
Jean. — Merci !… À tous !… pardon !… Adieu !… pitié !… (Il meurt.)
L’Étranger, solennellement, en retirant sa casquette et en désignant le cadavre. — Jioustice est faite !