Page:Bouchaud - La France éternelle, 1918.djvu/15

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PRÉFACE Ce n’est pas quand nos pt eux depuis tant de mois peinent, Four le libre alleu Franc sans cesseoffrent leurs jours, Et donnent vaillamment leur stoïque concours Pour empêcher,Pays, que les Huns ne t’enchaînent, Qu’avec un fier dédain la Muse peut rester, Loin des regards de tous, closeen sa tour d’ivoire, Buvant béatement l’ambroisie au ciboire Qu’à l’artiste Apollon seplaît à présenter I Il faut que le poète aille aussi, dans l’arène, Se mêler à la lutte, exalter le soldat, Et conduire à l’assaut une ardente armada Du Verbe que l’amour de la patrie entraîne,