la saignée, les sinapismes, le séton, et, à l’intérieur, le nitre et les sels neutres à dose rafraîchissante.
Chez le chien, il a réussi à juguler la pneumonie en ayant recours à l’usage exclusif des alcaloïdes.
Dans divers cas de coliques violentes (congestion de l’intestin et spasme), avec ou sans la saignée, l’atropine et l’iodhydrate de morphine, en même temps que les lavements laxatifs, lui ont donné plusieurs guérisons inespérées.
Dans une fourbure aiguë, excessivement grave, avec fièvre des plus exagérées, il a obtenu, en peu de jours, une guérison radicale par l’administration dosimétrique de l’aconitine, précédée de la saignée. Pendant la durée du traitement l’animal a reçu du sulfate de magnésie.
Un rhumatisme musculaire violent a cédé, chez un chien, à l’emploi de la vératrine. Un cas d’ictère a été suivi, chez le chien, d’une parfaite guérison par l’emploi dosimétrique de l’arséniate de strychnine et du calomel.
Des apepsies et dyspepsies, fréquentes chez les chevaux et les chiens, ont été rapidement combattues par l’emploi de la quassine et du sulfate ou de l’arséniate de strychnine.
Réussite complète dans un cas de cystite du chien en employant la conicine, la brucine, l’hyosciamine et le benzoate de soude. La vératrine, au début de la maladie des chiens (à forme pectorale), donne aussi d’excellents résultats. Il est bon pour terminer le traitement de recourir à l’arséniate de strychnine et quelquefois à l’arséniate de fer.
L’émétine, dans les mêmes cas, a réussi bien souvent, employée de préférence chez les chiens les plus jeunes et les plus délicats. Il a souvent recours, dans ce dernier cas, à l’hydroferro-cyanate de quinine.
Observation 3me. — Le 2 avril dernier, dit M. Mansuy, vétérinaire à Remiremont, vers huit heures du matin, il m’est présenté un cheval de roulage, âgé de 7 ans, d’un moyen embonpoint, qui était extrêmement agité à l’écurie, appuyait au