Page:Boucher - Ma confession aux frères du témoignage et à leur opposants.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
― 20 ―

lit ce message ; Il l’écouta d’une oreille sage et intelligente… Les péchés de la nation au milieu de laquelle Jésus s’était placé, et dont Il formait une partie, étaient innombrables comme le sable de la mer. Jésus fit donc ce qu’Israël aurait dû faire : Jésus se confessa et s’humilia devant le ciel et devant les hommes ; et Il reçut le baptême de la repentance, non pas comme étant le substitut d’Israël (car ce fut sur la croix seulement qu’Il prit la place de substitut), mais comme étant un d’entre eux… » (Remarks, p. 19.)

Et maintenant, il me semble entendre ce cri de la conscience chrétienne : « Assez ! assez ! c’est beaucoup trop !!! » Frères, dont Christ est la vie, cette protestation de vos cœurs n’est-elle pas la justification des saints qui furent appelés de Dieu, sur la scène même du mal, — à « rendre service à la vérité, » en « signalant les premiers à l’attention des frères les détestables erreurs de M. Newton. » En la présence de ce Seigneur si horriblement blasphémé, je dois demander maintenant aux partisans du schisme de la Suisse, quelle est leur manière de montrer « la reconnaissance qu’ils doivent à ceux qui ont fourni ainsi un moyen de se préserver de ces erreurs, en les discernant chez ceux qui les apporteraient[1] ? » La permanence de votre schisme con-

  1. Explications et Rectifications, par M. Bettex, page 6. — Avant d’entrer en discussion avec cet ami chrétien, je sens le besoin de répéter publiquement ce que j’ai souvent dit à des frères dans l’intimité : — M. Bettex est un des chrétiens que j’apprécie le plus… Je l’aime et je le respecte cordialement, — parce que je l’ai vu de près. — Le devoir seul peut me contraindre à lutter aujourd’hui contre lui.