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Page:Boucher - Ma confession aux frères du témoignage et à leur opposants.djvu/7

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étaient les circonstances de l’assemblée dite Darbyste, lorsque M. Espenett nous arriva, il y a 7 ans.

Je n’avais jamais entendu prononcer ce nom ; la renommée m’informa bientôt que M. Espenett était un ouvrier… Darbyste. Dans la première visite qu’il me rendit, je lui offris cordialement (mes actes l’ont prouvé) de l’associer à mon travail, après avoir eu soin de lui dire que je n’avais pas les opinions darbystes, et qu’à l’exception de trois ou quatre sœurs, les autres membres de l’assemblée n’acceptaient pas, non plus, les vues darbystes. M. Espenett comprit et accepta la position, et j’ai le regret de dire aujourd’hui que ma tolérance ne fut jamais mise à l’épreuve par… son Darbysme. Peut-être « le fort » eut-il compassion « du faible ; » car dans nos conversations intimes et fréquentes, je lui déclarais souvent que, « de toutes les fractions du christianisme, c’était la Dénomination Darbyste qui m’inspirait le moins de sympathie… que les Darbystes étaient étroits… que je ne pourrais jamais assez dire combien je les blâmais, quant à leur marche, qui consistait à lever la main contre leurs frères de toutes les autres communions chrétiennes ; qu’enfin, je remportais une victoire sur moi-même, chaque fois

    remplacer par un pasteur selon leur cœur. Alors ces messieurs firent savoir par la voie des Archives du christianisme, « qu’ils demandaient un pasteur pour le poste de Cannes ; il fallait un homme pieux. Un Darbyste ne convenait pas. » — M. Espenett est aujourd’hui pasteur de cette même chapelle.