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Page:Boucher d’Argis - Ordonnance du mois d’aoust 1539, 1786.djvu/30

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xix
Préliminaire.

ſes citations, et je puis affirmer, dans la plus exacte vérité, que la très-majeure partie est fautive ; est-ce la faute des Auteurs, est-ce celle des Imprimeurs ! la décision de cette question ne remédieroit ni au vice de l’ouvrage ni à la perte de temps qu’éprouve un Jurisconsulte occupé pendant des heures entieres à ſuivre de fausse indications. Ce qui peut faire croire que les Auteurs ont plus de reproches à ſe faire que les Typographes, c’est que ſouvent ils établissent leurs rapports et leurs indications ſur des analogies qui n’existent point ; c’est que ſouvent ils abandonnent le ſens d’un texte pour ne s’attacher qu’à un mot inséré ſurabondamment dans l’Ordonnance, et ne faisant aucunement partie de ſa