temps. Il parait y avoir quelque mystère que je ne comprends pas trop bien encore. Madame de St. Dizier est si faible que le médecin a défendu de lui parler d’aucun sujet qui puisse l’affecter. »
St. Luc trouva M. Peltier à son bureau. Il lui communiqua le but de sa visite.
— En effet, répondit l’avocat, j’ai une vieille cause de M. Rivan de St. Dizier, contre la compagnie du Nord-Ouest, avec reprise d’instance par Éléonore de Montour, sa veuve.
— Que dites-vous ? Éléonore de Montour ?
— Mais oui. Éléonore de Montour avait épousé en secondes noces M. Rivan de St. Dizier.
— Pardon, monsieur, ce que vous dites là m’intéresse à un si haut degré, que je désirerais vous faire quelques questions.
— Faites, monsieur, faites ; je vous donnerai tous les renseignements que je pourrai avoir.
— Vous dites qu’elle s’appelle Éléonore de Montour et qu’elle avait épousé M. Rivan de St. Dizier en seconde noce.
— Oui, monsieur.
— Pourriez-vous me dire avec qui elle s’était mariée en première noce ?
— Son premier mari était un nommé Alphonse Meunier.
St. Luc fut si saisi qu’il fut obligé de prendre un siège, et de demander un verre d’eau.
— Qu’avez-vous donc ? lui demanda M. Peltier.
— Pardon, répondit St. Luc ; pouvez-vous me dire où est mort son premier mari.