Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/313

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Va, pauvre charlatan, sur les places publiques ;
Fais des strophes en deuil pour les mélancoliques
Et des sonnets musqués pour ceux qui font leur cour.

Allons, rugis d’horreur, tressaille d’allégresse !
Mais ton cœur ne sent rien, l’art t’a pris ta jeunesse,
Et l’amour de l’amour ne donne pas l’amour.