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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/38

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X.

Je t’aime comme la santé,
Comme la vie et la lumière,
Et comme l’immortalité
Que revendique une âme fière.

Auprès de toi tout est commun,
Ô délicate fleur des choses !
Tu es douce comme un parfum
Et je t’aime autant que les roses.

Quelle musique peut valoir
Ta démarche légère et folle ?
Tu distances le vent du soir
Et tu fuis comme une parole.