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Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/81

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ma vie. J’avais laissé dans ma ferme le plan de mon château futur ; il était resté dans ma tête. J’en portais une copie dans mon porte-feuille, et j’aimais, dans ma route, à me représenter à moi-même mon plan réalisé, mon château achevé, meublé, habité, et moi faisant de mon mieux les honneurs de ma maison, à une foule de voisins et d’étrangers qui devaient trouver chez moi bonne réception, bon logement, bonne chère, bons vins, liberté entière, chasse à tirer, beaucoup de chiens, beau-