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Page:Bouhélier - À la maison de Victor Hugo, paru dans Le Figaro, 13 mars 1903.djvu/12

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qui est à grincer des dents, il représenta un bonhomme hilare qui, assis à sa table, pouffe d’un bonheur extrême à la vue d’un long poisson d’or servi sur un plat d’argent…

Ces imageries sur bois ne sont guère qu’amusantes. Mais ce qui touchera, ce qui passionnera, ce sont les dessins d’Hugo. Cinq cents dessins ! Des phares brillant dans du brouillard, des châteaux rocheux sur des pics, de sauvages crépuscules qui heurtent des nuages noirs, des vagues gonflées d’écume, des lunes pâles, des forêts, des montagnes, des marais étendus sous la nuit : telles sont ces évocations. Je ne veux pas en parler. Ce sera la tâche d’un autre. Il y a là une œuvre absolument unique. Elle révèle