Page:Bouilhet - Dernières chansons.djvu/245

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Près des colombes, sous les toits,
Au détour de la vieille rue,
Dans ma chambrette d’autrefois
Ma jeunesse m’est apparue ;

Ses cheveux flottaient sur son cou
Libres et blonds comme les gerbes ;
Ses yeux fixés on ne sait où
Étaient pleins de rayons superbes ;

Au seuil du pauvre appartement
Elle dressait toute sa taille ;
Et sa voix sonnait rudement,
Comme un clairon dans la bataille :