Page:Bouilhet - Dernières chansons.djvu/334

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de tourments,
J’ai connu tant de serments
     Frivoles,
Que j’évite avec grand soin,
Amour, les lieux où de loin
     Tu voles !

Las d’aller, les bras pendants,
Des noirs coquins aux pédants
     Moroses,
J’ai placé tout mon orgueil
À planter près de mon seuil
     Des roses.

Je mange et je dors en chien
Plus rien de noble et plus rien
     D’austère !
Comme d’un cruchon fêlé,
Mon esprit s’en est allé
     Par terre.

Tout, d’ailleurs, en ce séjour,
Suit le maître, et par amour
     L’imite ;