Nassau-Weilburg, | Lippe-Schauenbourg, |
Hohenzollern-Hechingen, | Reuss-Ebersdorf, |
Hohenzollern-Sigmaringen, | Reuss-Greitz, |
Isenbourg-Birstein, | Reus-Lobenstein, |
Lichtenstein, | Reuss-Schleitz, |
La Layen, | Schwartzbourg-Rudelstadt, |
Anhalt-Bernbourg, | Schwartzbourg-Sondershausen, |
Anhalt-Cœthen, | Waldeck, |
Anhalt-Dessau, | Lubeck, avec le duché de Holstein-Oldenbourg. |
Lippe-Detmold, |
Les événements de 1815 modifièrent encore cet état de choses : à la Confédération du Rhin on substitua la Confédération germanique, modelée sur la première. Le protectorat en fut rendu à l'empereur d'Autriche, sans le titre d'empereur. En 1848-49, il y eut des tentatives pour constituer une Allemagne unitaire; une Assemblée nationale fut convoquée à Erfurt pour remplacer l'ancienne diète; l'ancien ordre de choses fut rétabli en 1850; mais la Prusse, victorieuse de l'Autriche (1866) et de la France (1870-71), constitua l'Allemagne actuelle.
Constitution de l'empire. L'empire d'Allemagne avait été, sous les Carlovingiens, une monarchie héréditaire. Lorsque après eux le pouvoir devint électif, l'élection se fit d'abord par l'universalité des 6 nations composant le corps germanique (Francs, Souabes, Bavarois, Saxons, Lotharingiens, Frisons). Plus tard elle appartint aux princes ou grands feudataires seulement (1156); ensuite elle se concentra, d'abord par un simple usage, puis par une loi formelle, la Bulle d'Or, 1356, entre les mains de sept électeurs (V. ÉLECTEURS et BULLE D'OR). Dans l'origine le pape sacrait et couronnait l'empereur; mais Louis de Bavière déclara en 1338, que cette cérémonie n'était point nécessaire et que l'empereur élu à la majorité des voix était empereur légitime en vertu même de cette élection. Pour assurer l'hérédité de la couronne dans leur maison, les empereurs firent couronner leurs successeurs de leur vivant; l'héritier présomptif prenait alors le titre de roi des Romains. Le premier roi des Romains fut Henri, fils de l'empereur Frédéric II, qui reçut ce titre en 1228. Le couronnement des empereurs eut presque toujours lieu à Francfort-sur-le-Mein; l'empereur élu y signait une capitulation qui fixait et limitait ses droits. Il devait convoquer les états généraux ou la diète, non seulement pour faire des lois, mais pour toutes les affaires générales de l'empire, pour déclarer la guerre ou faire la paix, pour envoyer ou recevoir des ambassadeurs; il devait même demander son consentement lorsqu'il s'agissait de la collation de bénéfices ou de fiefs importants, et spécialement pour lever des impôts. Les états se composaient : 1° de membres ecclésiastiques, savoir : les princes ecclésiastiques électeurs, les archevêques et évêques, les prieurs, les abbés, le grand maître de l'ordre Teutonique et celui de l'ordre de St-Jean; 2° de membres séculiers, savoir : les princes électeurs séculiers, les ducs, les princes, les landgraves, les margraves, les burgraves, les comtes et les villes impériales. Les affaires se traitaient dans trois colléges : le collége des princes électeurs, celui des princes, celui des villes impériales. Chacun d'eux délibérait à part, et l'unanimité de leurs votes était nécessaire pour donner force légale à leurs décisions, qui prenaient alors le nom de recès de l'empire. – L'établissement de la Confédération du Rhin (1806), en mettant fin à l'ancien empire, détruisit en même temps sa constitution. Chacune des principautés dont il se composait devint entièrement indépendante pour son gouvernement intérieur, et l'unité de l'Allemagne n'exista plus que dans ses rapports avec l'étranger. Le même esprit présida à la formation de la Confédération germanique (1815), dans laquelle les fonctions de la diète étaient réduite à ces trois points capitaux : 1° maintien de l'indépendance des États fédéraux, ou sécurité extérieure ; 2° maintien de la paix entre les États fédéraux ou sécurité intérieure ; 3° intervention pour rétablir la tranquillité et la paix intérieure des États fédéraux. Les affaires étaient traitées par une diète siégeant à Francfort. Les puissances qui y étaient représentées avaient un nombre de voix proportionné à leur importance. La nouvelle organisation maintient l'autonomie des États sous la présidence de l'empereur d'Allemagne; la dignité impériale est héréditaire dans la Maison royale de Prusse. Un Conseil fédéral est composé des représentants des membres de l'empire; un Reichstag on parlement exerce un droit de contrôle sur l'exercice du pouvoir impérial.
Carlovingiens. |
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Charlemagne, empereur, | 800-814 |
Louis le Débonnaire emp, | 814-840 |
Lothaire I, associé à l'empire, 817; emp., | 840-855 |
Louis II, roi de Germanie, 843; emp., | 855-876 |
Charles le Chauve, emp., | 876-877 |
Carloman, roi de Bavière, | 876-880 |
Louis III, le Saxon, roi de Germanie, | 876-881 |
Charles le Gros, roi d'Alémannie ou Allemagne 876; emp, et roi de Germanie, | 881-887 |
Arnoul, bâtard de Carloman, roi d'Allemagne 887; emp., | 896-899 |
Louis IV, l'Enfant, roi d'Allemagne, | 899-911 |
Maison de Franconie.
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Conrad I, de Franconie, roi, | 912-918 |
Maison de Saxe.
| |
Henri I, l'Oiseleur, roi, | 919-936 |
Othon I, le Grand, roi, 936; emp., | 962-973 |
Othon II roi, 962; emp., | 973-983 |
Othon III, roi, 983; emp., | 996-100 |
Henri II, le Saint, emp., | 1002-1024 |
Maison de Franconie.
| |
Conrad II, le Salique, emp., | 1024-1039 |
Henri III, emp., | 1039-1056 |
Henri IV, emp. | 1056-1106 |
Rodolphe de Rheinfelden, anti-emp., | 1077-1080 |
Hermann de Luxembourg, anti-emp., | 1081-1088 |
Conrad, roi de Germanie, | 1087-1099 |
Henri V, roi de Germanie, 1099; emp., | 1106-1125 |
Maison de Saxe.
| |
Lothaire II, de Supplinbourg, roi, 1125; emp., | 1133-1137 |
Maison de Souabe ou de Hohenstaufen.
| |
Conrad III, emp, | 1138-1152 |
Frédéric I, Barberousse, emp., | 1152-1190 |
Henri VI, emp., | 1190-1197 |
Philippe, emp., | 1198-1208 |
Othon IV, de Brunswick, anti-emp., 1198-1208; emp., | 1208-1218 |
Frédéric II, emp. | 1218-1250 |
Henri le Raspon, de Thuringe, anti-emp., | 1246 |
Conrad IV, emp., | 1250-1254 |
Grand interrègne.
| |
Guillaume de Hollande, | 1247-1256 |
Richard de Cornouailles, | 1257-1272 |
Alphonse de Castille, | 1257-1273 |
Maison de Habsbourg ou d'Autriche.
| |
Rodolphe I, emp., | 1273-1291 |
Adolphe de Nassau, emp., | 1292-1298 |
Albert I, d'Autriche, emp., | 1298-1308 |
Maison de Luxembourg et de Bavière.
| |
Henri VII de Luxembourg, emp., | 1308-1313 |
Louis V, de Bavière, emp., | 1314-1347 |
Frédéric III, le Bel, anti-emp., | 1314-1330 |
Charles IV, de Luxembourg, emp., | 1347-1378 |
Wenceslas de Luxembourg, emp., | 1378-1400 |
Robert de Bavière, emp., | 1400-1410 |
Josse de Moravie, emp., | 1410-1411 |
Sigismond de Luxembourg, emp., | 1411-1437 |
Maison d'Autriche.
| |
Albert II, emp., | 1438-1439 |
Frédéric III emp., | 1440-1493 |
Maximilien I, emp., | 1493-1519 |
Charles V, dit Ch. Quint, emp., | 1519-1556 |
Ferdinand I, emp., | 1556-1564 |