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Len^let-Dufresnoy dans ses TabUnex chronolorjiques. AUUNS, frère de Tarquin- le -Superbe, épousa Tullie, fille du roi Servlus Tullius, Sa femme, impatiente de régner, le fit mourir (530 av. J.-C), parce qu’il ne voulait pas s’associer à ses coupables projets, etépousa Tarquin. (ro//.TARQUiN-LE-suPEHiiE.) ARUNS, fils de Tarquin-le-Superbe, fut chassé de Rome avec toute sa famille. S’élant rencontre avec Brutus dans un combat, ils se précipitèrent l’un 8ur l’autre avec tant de fureur qu’ils se tuèrent mutuellement (509 av. J.-C).

ARUPIUM, ville d’Islrie, détruite en 451 par Attila, est auj. ALERSBERG.

ARUSPICES (de ara, autel, et inspicio, j’examine). C’étaient, chez les Romains, des ministres de la religion, chargés de chercher des présages dans les mouvements de la victime avant le sacrifice, et dans l’inspection de ses entrailles après qu’elle avait été immolée. Ce genre de divination avait été enseigné aux Romains par les Etrusques. Dès le temps deCicéron, la science des aruspices était tombée dans le plus grand discrédit, ainsi que celle des augures. ARVA, comitat de Hongrie, entre ceux de Liplau, de Thurocz et de Trentsin ; 50 kil. sur 44 ; 85,000h. ;v.pr.,Also-Kubin,ch.-l.,etArva,surrArva. ARVE, riv. des Etats sardes, naît au coi de Balme, et tombe dans le Rhône près de Genève, après un cours très rapide de 88 kil.

ARVERNl, un des peuples les plus puissants de la Gaule Transalpine, occupait à peu près l’Auvergne moderne et possédait le diocèse de Clermont, les districts du Puy-en-Vélay, du Vivarais, de Saint-Flour et de Cahors. Ils faisaient partie de l’Aquitaine, et eurent pour capitale d’abord Gergobia, qui fut détruite par César, puis Nemosus ou Augiistonemeturn (Clermont-Ferrand). Yoy. Auvergne. ARVERT, ch.-l. de cant. (Charente-Inf.), à 4 kil. de la Tremblade, dans une petite presqu’île nommée aussi Arvert ; 2,700 hab. Commerce considérable de sardines.

ARVIEUX (Laurent d’), né à Marseille en 1635, mort en 1702, voyagea en Syrie, en Palestine, en Arabie , étudia les langues et l’histoire des peui)les du Levant. Nommé envoyé extraordinaire à Constantinople, à Tunis, consul à Alger, à Alep, Il fit partout res))ecter la France, procura la liberté à 320 esclaves français , et propagea la religion catholique. Le père Labat a publié en 1735 les Mémoires du chevalier d’Arvieux, 6 vol. in-l2,ct Laroque a donné la Relation d’un voyage (fait par d’Arvieux) vers le grand-émyr, chef des Arabes du désert, et son Traité des mœurs et coutumes des Arabes, 1717, in-12.

ARVII, peuple de la Gaule (Lyonnaise 3«), chez les Aulerci ; ils occupaient la partie orient, du Maine (dép.dela Sarthe), et avaient pour ch.-l. Vagoritum. ARZAC, ch.-I. de cant. (B.-Pyrénées), à 28 kil. S. E. d’Orlhez ; 1,100 hab.

ARZAMAS, ville de la Russie d’Europe (Nijnéi-Novgorod), à 102 kil. S. de Nijnéi-Novgorod ; 8,000 hab. Grand commerce de toiles à voiles. ARZANO, ch.-l. de cant. (Finistère), à 4 kil. N. E. de Quimperlé ; 2.000 hab.

ARZEW, Arsenaria, port de l’état d’Alger, à 35 kil. N. E. d’Oran. Grand commerce de grains ; salines. Ruines de monuments anciens.

ARZIGNANO, ville de Lombardie, à 17 kil. S. 0. de Vicence ; 3,400 hab. Houille, pouzzolane ; vins renommés. Aux environs, vieux château-fort bâti par les délia Scala.

ARZOUF, VAsor de Salomon, YApollonia des Romains, bourg de Syrie (Damas), sur la Méditerranée, à 13 kil. N. de Jaffa. Elle fui prise par Baudoin 1 en 11(>5, puis tomba au pouvoir des Turcs ♦ ;n 12G5. Richard y battit Saladin en 1191. ASA. roi de Juda, 944-904 av. J.-C, fila et successeur d’Abiam , proscrivit le culte des idoles, repoussa les Madianites et les Éthiopiens qui avaient envahi la Judée et battit Eaasa, roi d’Israël, avec le secours de Ben-Adab, roi de Syrie. ASAN, Bulgare, se mit, avec son frère Pierre , à la tête de ses compatriotes et secoua le joug des empereurs grecs, vers 1180 : il régna conjointement avec Pierre, et périt assassiné vers 1 1 !)5 . — Il laissa un fils, Jean Asan , qui régna de 1215 à 1242 — Un autre Asan, son arrière -petit -fils, régna quelque temps, et fit avec succès la guerre à Baudoin II, empereur latin de Constanlinople ; mais dégoûté du trône, il abdiqua et se retira vers 1280 à Constanlinople, où il vécut en simple particulier. Cette famille est connue dans l’histoire sous le nom de dynastie des Asanides. Elle régnait à Widdin. ASANGARO, ville du gouvernement de Buénos-Ayres, sur la rive N. du lac de Titicaca , au lieu où il reçoit l’Asangaro, donne son nom à une province ; 3,000 hab.

ASAPH , Lévite et chantre inspiré, du temps de David, paraît être l’auteur de plus, psaumes (50, 73-83) ; on les attribue aussi à ses descendants, parce qu’ils mentionnent des faits postérieurs à David. ASAPH (saint) , moine breton, vivait vers l’an 500, dans le pays de Galles. Il fut abbé du couvent de Llan-Elvy, qui prit de lui le nom de Saint-Asaph. {Voy. SAINT-ASAPH.) On l’honore le 1*’ mai. ASBEN, roy. du Sahara, entre le roy. de Fezzan et celui de Cachena. Ch.-l. Aghadès. L’intérieur de ce pays est peu connu.

ASBERG , Asciburgium , village des Etats prussiens (prov. Rhénane), à 2 kil. de Mœrs. Jadis ville forte ; réduite par Attila, en 451.

ASCAGNE, Ascatiius, nommé aussi Jules, lulus, fils d’Énee et de Creuse, fut, après la prise de Troie , emmené par son père en Italie , et lui succéda sur le trône de Lavinium, vers 1175 av. J.-C. Il bâtit Albe-la-Longue vers l’an 1152 av. J.-C, et régna 38 ans en tout.

ASCALON, Djanlah des Arabes, ville de Syrie (Damas), à 50 kil. S. 0. de Jaffa. C’était jadis une des villes principales des Philistins ; elle appartint en* suite aux Juifs ; embellie par Hérode, elle devint la 2« ville du pays pour la grandeur ; on y remarquait le temple de Dercélo. Les croisés y battirent Saladin en 1 176. Saladin la reprit et la rasa. C’est d’Asc. que vient le nom d’échalotte (cœpe ascalonicum). ASCANIA, petite contrée de l’Asie -Mineure, comprise depuis dans la Bithynie, vers l’O., près de la pointe du Cianus situis ( auj. golfe de moudania). ASCANIENNE ( maison ), une des plus anciennes familles allemandes , tire son nom du château d’Ascanie, dans le comté d’Aschersleben : elle est la souche de la famille d’Anhalt. Elle régna dans la principauté d’Anhalt au xv siècle , et donna ensuite des souverainsau Brandebourg (1143-1320), et à la Saxe. Les ducs ascaniens de Saxe formèrent deux branches : celle de Saxe-Witlemberg qui s’éteignit en 1422, et celle de Saxe-Lauenbourg qui finit en 1689. ASCENSION (île de 1’), petite île de l’océan Atlantique, à 1,550 kil. S. 0. du cap des Palmes en Afrique , par 16° 19’ long. 0. , 7° 57’ lat. S. : elle a 8 kil. sur 13. Aspect affreux , sol stérile et volcanique. Les Anglais y ont un établissement. Découverte par l’Espagnol Jean de Nova en 1501, puis vue en 1508 par Tristan d’Acunha, le jour de l’Ascension. ASCENSION (1"), fête mobile, instituée en mémoire du jour où J.-C. s’éleva au ciel, en présence de ses disciples, sur le monl des Oliviers, près de Béthanie. On la célèbre le jeudi, 10 jours avant la Pentecôte. ASCIIAFFENBOUBG. ville de Bavière (B.-Mein), à 18 kil. N. 0. de Wurlzbourg ; 6,500 hab. Château. ASCII AM (Roger), savant anglais, né vers 1515, dans le Yorkshire, mort en 1568, fut d’abord prolet ^fecur de grec à Cambridge, puis instituteur d’Éli-