Page:Boukay - Chansons rouges, Flammarion.djvu/195

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I

J’ai ferré les chevaux des rois ;
Les clous d’or brillaient dans ma forge,
Pour les coursiers fringants et droits,
Couverts d’argent, reluisants d’orge.
Hélas ! au bout de mes travaux,
Je n’eus que misère et souffrance.
J’ai laissé les fers aux chevaux,
Et puis j’ai fait mon tour de France.
    Ohé ! Ohé ! les maréchaux,
    Battons les fers tant qu’ils sont chauds !