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III

Je mouds pour que les meurt-de-faim,
Oubliant que leur ventre gronde,
S’enivrent de rhythmes sans fin
Et de visions de chair blonde.
Je mouds pour que les assassins,
Éblouis, laissent passer l’heure
Où les ventrus et les malsains
Regagnent, tremblants, leur demeure.

IV

Pour les ouvriers des cités,
Je mouds la danse qui console
Et qui fait croire aux libertés,
Pourvu qu’ils aient la Carmagnole.
Ils rêvent que l’Égalité
C’est un vis-à-vis aux quadrilles,
Avec un baron bien renté,
Qui jette un peu d’or à leurs filles.

V

Sur la montagne des Martyrs,
Je mouds le Rêve et l’Harmonie,
Je mouds l’or et les repentirs,
Le rachat par l’ignominie.