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Page:Boulay-Paty - Les Grecs, 1825.djvu/31

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Exhale, en jetant quelques fleurs.
Au feu secret qui me consume,
Et que votre nom seul rallume,
Pardonnez, maries immortels !
Non ! non ! l’encens que de la terre
Nous offrons au dieu du tonnerre
Ne profane point ses autels !

Le grand homme partout retrouve une patrie !
Pardonne-moi, France chérie,
Le nom lointain que j’ai chanté !
Pardonne !… maniant et le glaive et la lyre,
Byron dans les accès d’un sublime délire
Chanta, servit la liberté.

Sur les cordes harmonieuses
Sans force errent mes doigts tremblants ;
Des larmes généreuses
Étouffent mes accents.
Aigle des dieux, ma voix s’égare,
Faible interprète des douleurs…
Tiens, porte à quelque autre Pindare
Son luth, arrosé de mes pleurs !