Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/102

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ques curieux tentèrent l’escalade : mais un seul en revint, bégayant et terrifié.

Puis, un beau matin, on trouva toutes les portes ouvertes. Jermyn était mort. Deux serviteurs seulement veillaient le corps du maître, et un testament en règle léguait le domaine aux pauvres. La belle Nausicaa était depuis longtemps enterrée sous un mausolée de marbre. Quant au poulain, il avait disparu. Peut-être erre-t-il à présent, devenu sauvage, par les landes voisines…

Et si pourtant cet inconcevable Rodolph Jermyn avait aimé sa Nausicaa d’amour, mais vraiment… tout à fait d’amour ? Car enfin, ce poulain…

Il faut croire qu’ici je m’endormis, et que même je rêvais déjà, puisque des