Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/109

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çais, je me plais à le reconnaître, et si mon expérience put encourager Sa Majesté à me confier la direction de ses deux belles meutes, c’est en vos forêts, messieurs, que j’ai fait mon apprentissage. Mon premier piqueur La Ramée est Français, et j’exige que, selon une tradition quatre fois séculaire, on ne parle que français aux chiens du roi. Mais votre compatriote se fâcherait s’il entendait nommer le renard une bête de vénerie.

— En effet, répondit péremptoirement Maurice de Salisbot, il n’y a que cinq bêtes de vénerie : le cerf, le chevreuil, le sanglier, le lièvre et le loup.

— Vous vous trompez, monsieur. Il en existe une sixième.

— Comment !

— Je l’ai chassée.