Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/157

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l’ombre d’un doute. Alors, pourquoi les ménager ? Autant les confier à ce vieux maniaque.

Aussi, dès qu’on donna le signal au troisième groupe, dont faisaient partie les concurrents Flotte et de Roy, ceux-ci s’élancèrent-ils bride abattue pour la plus grande stupeur de leurs rivaux, qui supputaient sagement, eux, les 58 kilomètres à parcourir, l’arrivée se trouvant à Dieppe.

Cependant, Choudens poursuivait ses deux champions en automobile.

« — Plus vite… plus vite, ordonnait-il de temps à autre. Ne faiblissez pas… Vous perdez beaucoup de train, monsieur… Au galop, la côte, au galop… »

Le premier groupe et le second furent semés en un instant. On n’entendait plus sur la route que le double