Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/175

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aux larmes. Accoudée à sa fenêtre, Elena pleura délicieusement jusqu’à ce qu’elle aperçût Ned Collins qui s’en venait sur la pelouse, poussait la grille et entrait au jardin : car elle devait se tenir coite maintenant, si elle ne voulait pas que le fâcheux garçon l’entendît soupirer comme une petite fille. Il faisait un silence extrême.

Pauvre Ned ! Il n’était ni commun, ni laid, certes : son seul défaut, c’était qu’il entraînât, lui aussi, comme M. Foggs, au lieu de n’aller aux courses que pour se distraire, au lieu de pouvoir passer gracieusement des journées dans l’oisiveté. Du moins entraînait-il sa propre écurie, car il faisait courir, et le plus souvent montait ses chevaux. Mais enfin, Ned avait un métier, Ned travaillait : cela nuit dans