Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/183

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Car ce dernier en possédait un, qu’il s’était bien gardé de montrer à M. Foggs, son patron, mais dont en secret il faisait merveille. À la moindre heure de liberté, les lads considéraient comme une rare faveur de s’aller promener avec Trench en forêt, afin de l’y voir casser si adroitement des branches avec son prestigieux revolver, et de l’entendre conter ses épouvantables histoires d’outre-mer, où des héros cruels finissaient toujours par triompher durement de leurs adversaires. Et toujours les premiers avaient crié aux seconds, avant le combat, ce fameux : « Hands up ! Haut les mains ! », c’est-à-dire : « Bas les armes ! Rendez-vous ! »

Et voilà pourquoi le « Hands up ! » retentissait maintenant à tout propos dans l’écurie de Thomas Foggs. Excla-