Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/287

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res « insidieuses », jura aux jeunes femmes de la Chaussée d’Antin qu’elles avaient « des amours de nez », aux marquises du faubourg Saint-Germain que leurs mains n’emplissaient point la « guenille barbare » dont leurs gantiers les avaient affligées ; il ne mangeait que chez Véry, goûtait chez Girod, flânait à Tortoni, courait les montagnes russes et les théâtres du boulevard dans sa dormeuse de rue, son tilbury rapide ou son léger traîneau attelé d’un trotteur anglais, qu’il s’en était allé acheter en grand mystère au Bourget, le dernier relai sur la route de Londres… Il parut deux années de suite à Longchamp, dans une calèche à la daumont devant quoi l’on pâma, et engagea des pur-sang qui firent fureur, aux courses du Champ de Mars, parmi les deux ou trois douzaines