Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/76

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Et que devenait Gilbert, tandis que son cousin s’illustrait ainsi ? Mon Dieu ! Gilbert était retourné vivre à Chantilly. Il chassait bien sagement trois ou quatre fois la semaine, et se contentait de prendre le train pour Paris chaque fois qu’il recevait un billet ainsi conçu : « Je déjeûne chez Yvonne… Je passe la journée chez ma couturière… Armand a un rendez-vous chez l’avoué… Ce soir, il dîne en ville… »

Quand, au milieu de tout le drame du conseil judiciaire, éclata une réclamation nouvelle d’Adeline, — Armand ayant commandé en son nom les voitures et les meubles, signé des papiers, formellement promis ; quand on apprit soudain que la jeune femme voulait intenter un procès à la famille d’Oinèche, Gilbert se montra d’une correction et