Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/83

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Elle feignit de rire et, partant au galop : « Venez à mon jour — pour commencer. »

Le printemps n’était pas arrivé qu’ils s’aimaient.

Or, par un bel après-midi, tandis que le jeune homme, frais, parfumé, une rose aux lèvres, écrivait à Germaine Dorillat-Marois, sa fiancée, il levait les yeux vers le portrait de son grand oncle Anselme, et murmurait en souriant : « L’abbé Marigot m’a recommandé jadis de suivre la tradition. Ai-je fait succéder ma belle promise aux demoiselles de chez Maxim tout à fait comme vous fîtes avec les filles d’opéra et les nobles marquises, mon cher aïeul ? »

Ô galant et ingénieux capitaine, vous ne pouviez répondre, mais il parut bien