Page:Boulenger - Romans de la table ronde II, 1923.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
107
LA VIE EST BELLE


Amour, amour, amour,
Me démène, démène,
Tout ainsi démène
Mon cœuret joli. »

La dame cria plus haut :
« Certes aucun bien ne vaut
Celui d’aimer de cœur beau
Dame son ami.
Aussi ferai-je le saut
Et j’irai à lui.


Amour, amour, amour,
Me démène, démène,
Tout ainsi démène
Mon cœuret joli. »


Ah ! que de plaisirs ! Au soir, en rentrant au logis, les dames et les chevaliers chantaient encore des sonnets.


Étoilette, je te vois,
Que la lune attire à soi ;
Nicolette est avec toi :
Notre Sire veut l’avoir
Pour la lumière du soir…