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MORT DE GALEHAUT

autres ne furent que néant : aussi bien, elle n’avait pas tort, car il l’eût prise pour femme s’il eût vécu un an de plus. Ainsi mourut Galehaut, le fils de la belle géante, sire des Lointaines Îles, mais le conte dira plus loin ce qu’il advint de son corps mortel. Et il récitera tout à loisir la suite des non pareilles chevaleries du preux et vaillant seigneur Lancelot du Lac, avec plusieurs faits belliqueux de Bohor l’exilé, de monseigneur Gauvain, neveu du roi Artus, de Perceval le Gallois et des compagnons de la Table ronde, qui sont tous contes merveilleusement doux à lire et écouter, et propres à induire les honorables seigneurs et dames à vivre en toute courtoisie, clémence et honneur, par lesquelles vertus on parvient au Royaume éternel. Explicit.




FIN