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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

En somme, il ressort de tout cela qu’Olivier était un jeune littérateur habitué des coulisses et ami de Délia, chez qui Marceline le rencontrait « au coin du feu ». Joignez ce que nous savons par ailleurs : qu’il était d’un caractère plutôt difficile ; qu’il avait encore son père en province, qui ignorait sa liaison ; enfin qu’au temps de ses amours avec Marceline, il collaborait apparemment à quelque Almanach des Muses ou Chansonnier des Gráces, et qu’il écrivait soit un roman, soit une pièce de théâtre, dont la scène se passait en Espagne, avec un « barbier laid et intéressant » et un « pauvre poète déchiré » pour personnages, et une « jambe de bois >> brochant sur le tout, si j’ose dire ; — et vous conviendrez que nous possédons en somme pas mal de renseignements sur le jeune homme de Marceline. Mais son véritable nom ? Il y a déjà longtemps qu’on le réclame. En 1896, M. Jules Lemaitre, traitant de Mme Desbordes-Valmore, dans son feuilleton des Débats, se demandait déjà qui avait pu être l’ami de Mile Desbordes. M. Rivière, M. Pougin, M. Frédéric Loliée, et bien d’autres, se sont posés la même question. Ce qui