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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Latouche, dit-on encore, s’était marié << vers 1807 ». M’le de Comberousse, son épouse, lui donna un fils qui mourut à dix ans, « au commencement de la seconde Restauration ». Mais presque aussitôt après son mariage il s’était séparé de sa femme, avec qui il ne s’entendait pas : « Ces deux esprits étaient trop parcils dans leur distinction, leur impétuosité, leur facilité à se blesser et à s’émouvoir », parait-il. Mais alors, puisque tout le monde, et jusqu’à ses amis intimes, ignorait que M. de Lalouche fût marié (sa femme ne mourut pourtant qu’en 1843), puisqu’il vivait en célibataire, pourquoi Marcelinc n’aurait-elle pas été sa maîtresse ? On a beaucoup reproché au séducteur de Mile Desbordes de n’avoir pas épousé son amie, ni reconnu son fils. Latouche avait au moins une raison péremptoire de ne le point fairc : c’est qu’il avait déjà femme et enfant. Cependant, ajoute-t-on, on ne trouve dans ses livres aucun « pauvre poète déchiré », aucun « barbier laid et intéressant », aucune sorte de « jambe de bois », ni même aucun roman, pièce ou nouvelle dont la scène se passe en Espagne, à part