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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

>> on oublic vite le théâtre quand on le quitte ! » Quoi ! l’illustre Valmore songe à quitter le théâtre ? l’illustre Valmore « renonce ? Pour en arriver là, quelles déceptions il a fallu qu’il subìt, le pauvre homme !… Or c’est à présent qu’il convient d’admirer la prudence de Marceline : elle se garde bien de l’encourager trop directement dans son dessein ; elle se contente de lui glisser doucement, par exemple : « Si, au bout d’un an ou deux, tu trouvais un micux en dehors du théâtre, tu le prendras, mais ce n’est pas en province que ce mieux se trouverait (1). >> Car avant tout il faut habituer le vaniteux à l’idée de revenir dans ce Paris où il ne brillera guère et qu’il déteste : < 26 février 1840. — Ecoute, mon cher ami, si le hasard t’offrait ici quelque chose de sûr, même bien modeste, il faudrait le prendre sans hésiter parce que ce serait pour rester et arriver à mieux. Hippolyte, s’il devient peintre, sera dans une bien meilleure voie qu’en province, ainsi que Line (2)… Lyon est toujours menaçanl, politiquement parlant. Que ferions-nous dans une faillite, et s’il fallait en sortir ? (1) 9 avril 1940.

(2) Ondine.