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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

mon cher mari. La Providence fait qu’il est agréć à la Comédie-Française commc secrétaire ct second régisscur. Quoi qu’il nc puisse entrer dans cette cettc place qu’en

avril…, etc. » IIélas ! les Valmore devaient éprouver une nouvelle déception : lisez ce mot de Marceline à Edgar Quinct(1), devenu tout puissant après la Révolution de 1848 : « 28 février 1818.

« Monsieur, « Si quelque hazard providentiel se fait, sans froisser un droit, sans desservir une infortune, aidez la nôtre.

« Je m’élais abusée en espérant l’admission de mon mari à la Comédie-Française. Messieurs les comédiens veulent réduire. Ils sont sans accucil pour Valmore.

« J’envoie ce mot à votre cour, encore un peu vivante el toujours bien sincèrement à vous. « Mme VALMORE-DESBORDES, « 89, rue de Richelieu. « Hors le théâtre, ce seroit plus sûr. >> Soit que Quinet n’eût fait aucune dómarche, soit qu’il n’eût point réussi, le (1) Bibliothèque nalionale, ms. fr. nouv. acq. 20785, folio 65,