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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

enthousiasme, il enyoyait Marceline au Pinde :

Au Pinde, auprès de Deshoulières, Il est une place pour vous. Vers le même temps, le Conservateur littéraire (t) insérait un assez long article d’un certain V., qui devait se faire assez connaitre par la suite sous le nom de Victor Hugo. A vrai dire, si ce travail est plus curieux pour nous que celui que Sophie Gay publiait à la même époque (2), il faut avouer pourtant qu’il n’est pas d’un intérêt extrême : « Je viens de lire pour la troisième fois ce volume de poésies, ct je suis décidé à en faire un grand éloge, car je suis résolu à beaucoup citer. » Ayant ainsi parlé, le jeune M. Hugo (dix-huit ans) procède à un badinage sur la prévention qu’il avait d’abord conçue contre Mme Valmore pour avoir vu son nom dans l’Almanach des Muses ct autres recueils excessivement classiques ; après quoi il cntreprend ses citations, coupées de petits commentaires admiratifs : (1) Tome III (septembre 1820-mars 1821), pages 338-345. (2) Revue encyclopédique, octobre 1820, pages 157-159.