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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Félix Desbordes décéda à l’hospice de Douai le 26 mai 1881, et l’on peut voir, par les lettres recueillies dans l’édition de M. Pougin (1), quelle douleur sa trop bonne saur sentit de l’avoir perdu. Mais la pauvre Marceline cut bientôt d’autres raisons meilleures, si l’on ose dire, — de plcurer.

Le 12 février 1853, en effet, sept ans après Inès, Ondine,

Mobile comme l’eau qui lui donna son nom, sa fille aînée, mourut à son tour. J’ai conté ailleurs la courto vie de cette jeune institutrice si distinguée, pieuse, froide, vive, intellectuelle et vaniteuse, que sa romanesque mère se désolait de trouver trop « mystique et cachée », que Latouche admira, que Sainte-Beuve faillit épouser, et à qui convenait si bien son nom poétique et prétentieux d’Hyacinthe Valmore. Ondine expira a trente et un ans, après deux années d’un mariage longtemps attendu, quand le plus bel avenir semblait enfin promis à ses talents pédagogiques et à ses goûts littéraires. Mais il fallait sans doute que Marce(1) Pages 318 cl 321.