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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

ce médaillon nc lui plut guère quand elle le vit pour la première fois : « Je me trouve d’un laid aux larmes, écrivit-elle à son mari (1). La coiffure est belle, pourtant, et te plaira, j’en suis sûre. 11 [David) dit que je ressemble aux filles des bardes de Girodet, enfin tu verras. » Et elle ajoutait avec sa candeur ordinaire : « [Jacques] Arago pousse des cris sur la ressemblance. Moi, je ne connais pas bien mon profil… >> Au surplus, le médaillon cst dc 1832, et Marceline avait alors quarante-six ans. Malheureusement, ses autres portraits (2) sont également postérieurs à sa jeunesse. Les plus anciens sont ceux qu’avait peints ou dessinés son oncle, le peintre Constant Desbordes, et doivent dater, d’après le costume, de 1820 environ. On y voit qu’elle (1) 10 décembre 1832 (Rivière, 1, pages 38-39). Voir diverses lettres relatives à ce médaillon dans Pougin, page 192 et note, pages 195-196. (2) Portraits de Baugé et Langlois (1833) ; deux dessins, un portrait à l’huile (2820 environ) et le tableau de l’Inoculation de la vaccine (1822), par constant Desbordes ; une gravure de Deveria d’après des dessins de Constant Desbordes ; enfin, un portrait par Champmartin, appartenant à M. Henri Lavedan, exposé en juin 1908. au pavillon de Bagalcllc, mais où elle est (si c’est bien elle, ct j’en doule) très embellie.